C’est dans le village de Vauchoux que Alfred MARIOT, l’arrière-grand-père, créé la ferme familiale qui a ensuite vu son fils Maurice s’installer puis, son petit-fils Gérard en 1977. Ce dernier crée l’EARL MARIOT G & C avec sa femme Claudine en 1995.
C’est alors que Xavier rejoint la ferme familiale en 2018 après plusieurs années en cuisine et sommellerie. En 2020, Camille, sa compagne, rejoint le projet. Ils cultivent des céréales (blé, orge, triticale, épeautre, petit épeautre, avoine…), des légumineuses (luzerne, lentilles, pois chiches, pois cassés, soja) et des oléagineux pour la transformation en huiles (tournesol, colza, cameline, lin, chanvre, carthame).
Ils élèvent également des vaches allaitantes de race Salers et des porcs Gascons. La conversion en agriculture biologique a débuté en mai 2020.
« Nous ne nous imaginions pas produire autrement qu’en bio ! »
La ferme est dans une logique d’agriculture du vivant. Xavier et Camille recherchent constamment à améliorer leurs méthodes afin de garantir le meilleur respect du vivant et travailler au plus près de la nature.
Les animaux sont nourris avec une alimentation 100 % naturelle, végétale et entièrement auto-produite (herbe, foin, luzerne, méteil). Les vaches sont logées en stabulation libre l'hiver et pâturent le reste de l'année. Les bovins ne sont pas écornés et les veaux sont élevés sous la mère. Les saillies naturelles sont privilégiées. Les soins se font avec des méthodes naturelles et selon une approche de santé préventive afin d'éviter toute prise de médicament.
La grande diversité des cultures permet des rotations longues, intéressantes d’un point de vue agronomique avec de la luzerne ou de la prairie temporaire en tête de rotation. Les cultures sont menées sans intrant chimique et sans labour systématique. A la monoculture, ils préfèrent les cultures associées et complantations. Ils travaillent avec des couverts végétaux afin de ne pas laisser les sols nus, gérer les adventices (« mauvaises herbes »), apporter de la matière organique au sol et faire de la restitution d’azote. Ils pratiquent le « soin des plantes par les plantes » avec des extraits fermentés, des macérations… Autant que possible, ils produisent leurs semences fermières afin de gagner en autonomie et choisissent des variétés résistantes et/ou paysannes.
L’élevage sur la ferme, en plus d’être une passion, permet d’avoir du fumier pour la fertilisation des sols et d’entretenir les prairies.
Les quelques porcs gascons élevés sur l’exploitation valorisent les déchets de tri (grains non calibrés…) et les tourteaux (résidus d’extraction de l’huile des graines).
Les huiles végétales :
Les graines oléagineuses sont cultivées, récoltées, triées et pressées à froid à la ferme grâce à une petite presse française (Ecolea) spécialement conçue pour les agriculteurs et petits artisans. Cette méthode permet de conserver les qualités nutritionnelles et gustatives des huiles. Après pressage, elles décantent ensuite naturellement durant 3 semaines dans des cuves inox avant d’être filtrées, conditionnées puis commercialisées.
Les huiles de Xavier et Camille sont vierges, c’est-à-dire qu’elles n’ont subies aucun traitement après pression. Leurs arômes sont donc proches de ceux des graines qu’ils moissonnent. Les tourteaux sont valorisés en alimentation animale, en partie sur la ferme.
Les huiles sont conditionnées dans des bouteilles en verre teinté de 25 cl et 75 cl afin de les protéger des rayons du soleil ou dans des Bags-In-Box (BIB) de 3 L et 5 L ce qui permet de prolonger la durée de conservation des huiles en limitant les risques d’oxydation avec l’air.
